jeudi 15 mai 2014

Review : Godzilla

C'est en 2014 que nous retrouvons de nouveau la créature mythique qu'est Godzilla. Après l'échec cuisant de Godzilla en 1998 , la barre était haute pour ce film réalisé par Gareth Edwards, un nouveau sur la grande scène hollywoodienne , que ce soit du côté des fans ou des critiques .

Que l'on soit clair, je n'ai jamais vu un seul film sur Godzilla si ce n'est la série animée fondée sur le film de 1998 que j'aimais énormément enfant et qui m'a toujours rendue curieuse sur ce monstre qu'est Godzilla. Je me suis donc rendue à mon cinéma local avec peu d'attentes mais beaucoup de curiosité en ce qui concerne cette nouvelle adaptation. 
Et j'ai été épatée par ce film . Je vous préviens néanmoins, sans spoiler l'histoire, si vous allez voir Godzilla en vous attendant à n'avoir que des combats entre monstres les 3/4 du temps, vous risquez d'être déçu . Mais passé outre cela, ce film a été un coup de coeur. Le côté humain qui est ressorti est vraiment l'un des points forts de ce film qui arrive à faire ressentir une sorte de réalisme sur la situation : lorsque que l'on voit les bâtiments détruits ,tout les dégâts causés , je me suis retrouvée anxieuse dans mon siège , me demandant qui avait survécu et qui avait succombé face à cette force de la nature qu'est Godzilla , comme si je regardais un documentaire ou un reportage en direct. 

Mais Godzilla est-il pour autant le méchant de l'histoire ? Définir Godzilla par ce terme peu nuancé serait une erreur car au final le message du film est ouvert vers une direction opposée . Godzilla n'apparait pas pour détruire l'Homme et n'en a aucune intention, il ne faut pas oublier que Godzilla n'a pas de conscience , pas de morale , il n'a juste que son physique gigantesque et un instinct animal de prédateur, c'est pour cela qu'on peut se demander si l'homme est vraiment la proie ?  Il ya certains  moments clés où l'on comprends que l'homme importe peu au monstre , des moments de calmes où l'on comprend qu'il n'est qu'une fourmis et Godzilla est une botte, comme l'avait si bien dit Loki dans The Avengers , "A boot has no quarrel with an ant ."  Si Godzilla est une botte et nous sommes les fourmis, on comprend comment cette métaphore s'illustre si bien dans ce film , qui arrive à délivrer par moment , au delà de la violence ambiante , des moments révélateurs sur l'humanité et sur le problème qu'est le nucléaire .

Côté casting  je n'ai aucun reproches, que ce soit Bryan Cranston, Juliette Binoche, Aaron Taylor-Johnson et surtout Ken Watanabe et Sally Hawkins, ils ont tous été au convaincants . Quant aux références à l'histoire d'origine de Godzilla , elles ont été habilement parsemées et on sent le respect du réalisateur et de l'équipe créative .
Côté visuel là encore c'est une réussite . 

Godzilla est une expérience bien plus profonde qu'elle n'y parait aux premiers abords , qui en plus de délivrer un film d'action permet aussi, après le visionnage de penser et de se questionner notamment sur des questions qui hantent l'humanité depuis la fin dela 2ème guerre Mondiale . En tout cas ce fut un film incroyable que je vous recommande .


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