Samedi soir j'ai eu la chance d'aller voir le dernier film de Nicolas Winding Refn : Only God Forgives. 2 ans après l'incroyable "Drive" et après avoir visionné "Bronson" il ya de ça un petit moment également, je dois avouer que j'étais très curieuse d'enfin pouvoir le voir. J'avais lu des interviews du réalisateur ici et là, j'ai eu l'écho de l'effet qu'il a provoqué au Festival de Cannes, alors forcément mon impatience n'en finissait pas de monter, un peu comme la violence dans ce film quand on y pense.
L'histoire du film parait simple, mais je la suspecte de cacher plus que ce qu'elle ne dévoile, et pendant 1h30 j'étais captivée. Cette heure et demi était intense, presque tout autant que pour Drive . Visuellement, c'est une merveille du début à la fin, les décors, les costumes, les paysages etc... rien n'est laissé au hasard et tout est travaillé dans le moindre détail c'est à en rendre dingue.
Avec ce film on ne peut pas ressortir sans avoir une opinion ,bonne ou mauvaise (bonne dans mon cas) et je dois avouer que j'apprécie de plus en plus l'univers de Refn et ici j'étais comblée. Les acteurs sont impeccables, que ce soit ce cher Ryan Gosling , Kristin Scott Thomas , Vithaya Pansringarm ou la très belle Yayaying Rhatha Phongam . La tension du film est donc dans la violence, qui monte doucement pour enfin éclater en puissance. Ce n'est pas que de la violence physique mais au contraire surtout émotionnelle et mentale. On est agressé par elle,presque tout autant que les personnages et au final il y a une question qui peut sembler être résolue en partie : A quel point peut-on vivre avec cette violence qui gît au fond de soi tout en la cachant ? Nicolas Winding Refn le dit plusieurs fois dans ses interviews, nous naissons tous avec cette pulsion qu'est la violence, ici il ne reste plus qu'à voir ce qui est maîtrisé et ce qui ne l'est pas.
En sortant d'Only God Forgives, je savais pertinemment que ce film m'avait laissé une trace. Et si dans Drive cela était tout doucement mis en place, ici tout est affiché sans honte,sans prendre des gants et on ressort changé, comme lorsque l'on s'attarde trop longtemps sur une oeuvre d'art pour essayer de la comprendre, même si on n'y arrive pas du premier coup, on sait que l'oeuvre nous a touché d'une manière ou d'une autre et c'est un peu ça avec Only God Forgives.
Avec ce film on ne peut pas ressortir sans avoir une opinion ,bonne ou mauvaise (bonne dans mon cas) et je dois avouer que j'apprécie de plus en plus l'univers de Refn et ici j'étais comblée. Les acteurs sont impeccables, que ce soit ce cher Ryan Gosling , Kristin Scott Thomas , Vithaya Pansringarm ou la très belle Yayaying Rhatha Phongam . La tension du film est donc dans la violence, qui monte doucement pour enfin éclater en puissance. Ce n'est pas que de la violence physique mais au contraire surtout émotionnelle et mentale. On est agressé par elle,presque tout autant que les personnages et au final il y a une question qui peut sembler être résolue en partie : A quel point peut-on vivre avec cette violence qui gît au fond de soi tout en la cachant ? Nicolas Winding Refn le dit plusieurs fois dans ses interviews, nous naissons tous avec cette pulsion qu'est la violence, ici il ne reste plus qu'à voir ce qui est maîtrisé et ce qui ne l'est pas.
En sortant d'Only God Forgives, je savais pertinemment que ce film m'avait laissé une trace. Et si dans Drive cela était tout doucement mis en place, ici tout est affiché sans honte,sans prendre des gants et on ressort changé, comme lorsque l'on s'attarde trop longtemps sur une oeuvre d'art pour essayer de la comprendre, même si on n'y arrive pas du premier coup, on sait que l'oeuvre nous a touché d'une manière ou d'une autre et c'est un peu ça avec Only God Forgives.
8/10
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